Zebris Records Publication 2000
Après l'acquisition d'un multipiste numérique (8 pistes) en lieu et place de mon vieux Tascam 4 pistes à cassettes, je me lance enfin dans une production CD. Cet album voit le jour en août 2000. Le titre, hormis le fait qu'il pourrait être une vérité de Lapalisse, est aussi un hommage à Metallica qui, dans son album "... And justice for all" (Vertigo - 1988), joue un morceau nommé ainsi, presque exclusivement instrumental, avec quelques paroles parlées, écrites par Cliff Burton, bassiste du groupe, décédé en 1986 dans l'accident du tour bus lors d'une tournée. J'ai librement adapté un passage de ce morceau pour en faire le titre de mon album. Les neuf autres titres sont des originaux que j'ai composés. Cymry (n°4) démarre sur un air joué par le bagad Kevrenn Alre (Auray 56), Er Goulen (Championnat de Bretagne des bagadoù / Coop Breizh - 1998), sur lequel je me base pour la partie rythmique, avant que cet air ne laisse place au corps principal du morceau.
Au total, ce premier album dure 33'58 pour 10 titres, ce qui me paraît correct compte tenu des conditions dans lesquelles j'ai "travaillé" dessus. Les instruments utilisés sont guitare, basse, batterie (boîte à rythme "savamment" programmée), un classique pour une musique rock. Bien-sûr, comme toute nouvelle création, j'étais pleinement satisfait du résultat obtenu (autosatisfaction, quand tu nous tiens...) lors de sa sortie. Encore maintenant, quand je l'entends, je me dis que je ne pouvais pas faire mieux, j'étais à mon maximum d'alors, même si je suis allé très vite dans l'enregistrement. Si c'était à refaire... ben, vous connaissez la suite.
En ce qui concerne la pochette, certains y verront une connotation religieuse, où encore un quelconque message caché. Que nenni, rien de tout cela. C'est tout simplement une des rares illustrations que j'ai pu trouver sur l'ordinateur qui m'a servi à confectionner cette pochette. N'ayant à cette époque pas internet, j'ai pris ce qui était immédiatement à ma disposition. De plus, j'ai trouvé cette image en parfaite corrélation avec le titre, ce qui m'a fait définitivement pencher en sa faveur. Il est certain, je vous le concède, que cela n'inspire pas la gaieté, mais que voulez-vous, c'est le style qui veut ça... Je vous rassure, je ne suis pas dépressif !