Pour un premier article, il me semble que relater la genèse de cette aventure est d'une logique implacable.
Il faut commencer par les influences musicales qui m'ont amené à m'orienter vers la culture rock, voire hard rock (en fait surtout hard rock).
Commençons donc par Iron Maiden... Ahhh, je m'en rappelle encore de ce premier achat. C'était une cassette
audio (et oui, les années 80...). Je ne savais même pas ce que j'achetais, mais j'aimais bien la pochette. Il n'y avait pas le choix, seul leur premier album (album éponyme - 1980) était disponible dans le magasin. A peine rentré à la maison, j'ai écouté religieusement chaque morceau, et là... Pas la peine d'aller plus loin, c'était enfin le style de musique que j'attendais depuis ma naissance. Les guitares saturées, la batterie, les lignes de basse, la composition... Au placard les musiques de variété et autres aberrations musicales que l'on nous diffuse à longueur de journée sur les radios, les télés, jusqu'à nous abrutir au point de nous persuader d'un besoin quelconque pour ces produits infâmes ! Oups, excusez mon envolée lyrique, mais je me replonge dans des souvenirs qui me transportent de bonheur. Par ailleurs, la transition est toute trouvée, puisque le lyrisme (souvent synonyme de "culturellement raffiné"), je l'ai découvert au gré des divers albums de métal qu'il m'ait été donné d'entendre, et non pas sur nos supports médias vénérés (télé, radio).
Pour en revenir à Iron Maiden, ce groupe britannique, institution à part entière dans le monde de la musique, a bercé mon adolescence d'une douce mélodie fort apaisante. Mon adolescence est à présent passée depuis bien longtemps, et ça n'a rien changé, une institution reste une institution. Les concerts sont comme des pèlerinages, il faut par tous moyens abandonner travail et famille, et rejoindre les fidèles écoutant jouer la douce homélie musicale (bon, je me calme, j'en arriverais presque à m'émouvoir). Pour résumer, j'ai découvert avec ce groupe une religion où, même les modes et le temps passant, il n'est jamais question d'abjuration.
Cette ouverture musicale (qui a dit régression ?) m'a donc fait découvrir un monde plus... plus... plus... ben plus quoi ! J'ai enchaîné les découvertes, parmi lesquelles, citons-les pêle-mêle, AC/DC, Metallica, Megadeth, Queensrÿche, Guns N' Roses, Nirvana, Dream Theater, Yngwie Malmsteen, Van Halen, Joe Satriani, Korn, Paradise Lost, The Offspring, Vanden Plas, Red Hot. Plus récemment, Within Temptation, Nightwish, Epica, Rammstein, Linkin Park, et j'en oublie. Pour ceux que je n'ai pas oubliés, mais qui ne figurent pas dans cet article, et bien c'est que j'ai la flemme d'en faire un inventaire détaillé, ou bien que mes doigts me réclament un repos salvateur, mettant un terme à cette genèse, évitant ainsi les longueurs rédactionnelles dont je suis spécialiste (voyez la taille de la présente phrase par exemple) et sauvant d'un ennui certain les quelques lecteurs qui auront bien voulu parcourir courageusement ces lignes.
Merci et bonsoir chers amis (les applaudissements ne sont pas obligatoires).